CRB-Anim Réseau de Centres de Ressources Biologiques pour les Animaux Domestiques

Financement total 11 M€

Coût total du projet 27 M€

Coordinateur

Michèle Tixier-Boichard, Inra (UMR GABI, Centre de Jouy en Josas)

Objectif

Permettre le développement et la caractérisation de collections d’échantillons biologiques chez les animaux domestiques, au service des recherches sur l’érosion de la biodiversité animale, sur la compréhension des relations génotypes/phénotypes en élevage, sur les maladies génétiques (modèle chien).

Stratégies

• Mettre en réseau les Centres de Ressources Biologiques existants (ADN, ARN, cellules reproductrices et somatiques, embryons, banques de tissus) afin de disposer de collections référencées et caractérisées, utilisables par la communauté scientifique et technique.
• Améliorer les conditions de stockage et la qualité du matériel conservé dans les cryobanques et les CRB génomique, optimiser les conditions d’utilisation du matériel.

Equipes impliquées au niveau de l’INRA de Rennes : Ce projet concerne

• L'équipe "Maturation sexuelle, cryoconservation et regeneration" animée par Catherine labbé
• Est également impliquée l’Unité Expérimentale PEIMA (Sizun) dirigée par Laurent Labbé
• Le projet bénéficie également de l’engagement de l’antenne aquacole du SYSAAF (Syndicat des sélectionneurs Aquacoles et Avicoles Français)
• et de la cryobanque aquacole CRYOAQUA basée au sein de la coopérative d’insémination bovine CREAVIA (Saint Aubin du Cormier).

Il s’agit pour les équipes des unités LPGP et PEIMA de l’Inra de continuer l’effort de cryoconservation des ressources génétiques entrepris les années passées au travers des actions incitatives du programme Bioressources, pour permettre d’incorporer dans les collections de la Cryobanque Nationale toutes les souches aquacoles d’intérêt pour l’aquaculture et la recherche.

Il s’agit aussi de développer en parallèle des recherches pour améliorer la sécurisation de génomes cryoconservés

• en améliorant les méthodes de préparation, de caractérisation et de cryoconservations des cellules et tissus
• en explorant l’impact des biotechnologies de conservation sur la qualité des individus reconstitués, notamment au niveau de leurs caractéristiques épigénétiques.

Autre partenaires en Bretagne

• IFREMER Brest-Argenton impliqué dans les recherches et la cryoconservation des espèces marines, notamment le bar, l’ombrine, l’huître creuse et la coquille Saint-Jacques
• CNRS UMR 6290, avec l’équipe « Génétique du chien » comme partenaire clef dans les ressources canines, à la fois pour les recherches sur les maladies génétiques et pour la biobanque Cani-DNA regroupant les échantillons d’individus possédant des caractéristiques d’intérêt pour la recherche

Le saviez vous ? Contrairement aux mammifères et aux mollusques, les embryons et les ovocytes de poisson ne supportent pas la congélation, du fait de l’impossibilité de protéger le sac vitellin (structure particulière contenant les réserves nécessaires au développement de l’embryon). Au sein du LPGP, les chercheurs du projet proposent des alternatives telles que la congélation de cellules germinales souches ou de cellules de nageoires. Les recherches portent sur les méthodes de régénération des poissons à partir de ces cellules atypiques pour la reproduction.