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Nos articles sont référencés dans les bases de données internationales (Web of Science, PubMed,...), et des listes annuelles sont à votre disposition sur cette page. L'ensemble de notre production scientifique (articles, ouvrages, communications dans des congrès,...) est consultable dans la base de données des publications HAL INRAE

L'ensemble des publications (articles, ouvrages, chapitres d'ouvrages, communications, rapports, . ..) publiées par le laboratoire de Physiologie et génomique des poissons (ex Scribe), sont disponibles dans notre collection HAL INRAE https://hal.archives-ouvertes.fr/LPGP

Dans cette rubrique

Communiqué de presse - Quelle est l’origine des ancêtres de nos poissons modernes ? Quelles espèces en découlent ? Une controverse scientifique vieille de 50 ans portait sur la question de savoir quel groupe, entre celui des poissons « arowanas » ou des « anguilles », était le plus ancien. Une étude d’INRAE, du CNRS, de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et du Muséum national d’histoire naturelle, vient de mettre fin au débat en montrant par analyse génomique que ces poissons forment en réalité un seul et même groupe, baptisé du nom étrange de « eloposteoglossocephales ». Ces résultats, publiés dans Science, éclairent de façon nouvelle l’histoire évolutive des poissons.

Les microARNs (miARNs) sont des petits ARN régulateurs ne codant pas pour des protéines (ARN non-codants). Ils agissent en se fixant sur les ARN messagers (qui codent eux pour des protéines) de gènes cibles dont ils inhibent ainsi la capacité à s’exprimer. Si les miARNs peuvent, en théorie, reconnaitre et interagir avec de nombreux gènes cibles, il est, en pratique, très difficile d’identifier les gènes qui sont effectivement régulés par un miARN et qui constituent leurs cibles biologiques. Or, il est très important de pouvoir connaitre ces associations pour pouvoir agir sur les mécanismes en jeu. L’approche novatrice utilisée par les chercheurs d’INRAE de Rennes et du CNRS de Montpellier permet, à partir de données d’expression de gènes, de réduire de façon drastique la liste de gènes potentiellement cibles d’un microARN. L’utilisation de critères de sélection des gènes cibles liés au fonctionnement des microARN et non au modèle biologique utilisé permet d’envisager une application dans n’importe quel autre contexte biologique, ce qui fait la grande force et l’intérêt de cette approche.

L'article "Lighting chaperone-mediated autophagy (CMA) evolution with an ancient LAMP: the existence of a functional CMA activity in fish " à la une du volume 16(10) de la revue Autophagy !

Après une période d’entrainement à l'aide d'un dispositif associant une distribution d’aliment à des photos de nature différente, les truites arc-en-ciel sont capables de reconnaitre les photographies de leurs congénères parmi d’autres images.

COMMUNIQUE DE PRESSE - L’évolution des chromosomes sexuels est un sujet crucial en biologie, car elle stabilise le mécanisme qui sous-tend la détermination sexuelle et aboutit en général à un sex-ratio équilibré. Un groupe international de scientifiques de différents organismes de recherches dont INRAE, et dirigé par des chercheurs de l’université d’Uppsala, a réussi à reconstruire la naissance du chromosome sexuel mâle chez le hareng atlantique. Minuscule, la région spécifique au sexe mâle de cette espèce ne contient que trois gènes : un facteur déterminant du sexe et deux gènes codant pour des protéines spermatiques. L’étude paraît ce jour dans PNAS.

FishmiRNA propose une caractérisation systématique et une annotation des miARN basée sur l’histoire évolutive des gènes dont ils sont issus, ainsi que des données d’expression dans différents tissus facilement consultables via une interface web.

Le séquençage du génome du Sterlet, petit esturgeon d’Europe, a permis de mettre en évidence un mécanisme original de l’évolution du génome. Ce séquençage permet également de franchir une étape importante dans la gestion des populations d’élevage. Ce travail est le fruit d’une collaboration internationale à laquelle ont participé le Laboratoire de Physiologie et de Génomique des Poissons (LPGP) et des équipes de Toulouse (SIGENAE et Plateforme Get-PlaGe).

Medaka fish (Oryzias latipes)

L’autophagie médiée par les protéines chaperonnes (plus communément appelée CMA pour Chaperone-Mediated Autophagy) joue un rôle crucial dans la régulation du métabolisme et du fonctionnement cellulaire. Il était jusqu'à présent admis que cette fonction cellulaire n’existait que chez les mammifères et les oiseaux. Des chercheurs INRAE (LPGP, NUMEA), de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, du CNRS et de l’Université de Bordeaux* remettent en cause ce dogme et prouve que la CMA existe également chez les poissons. Ces résultats, publiés le 9 juin dans la revue Molecular Biology and Evolution, ouvrent de nouvelles perspectives pour l’aquaculture et la recherche médicale.

COMMUNIQUE DE PRESSE - La détermination du sexe chez l’esturgeon est une énigme pour les biologistes. Au-delà de la question scientifique, l’enjeu économique est majeur en aquaculture pour la production du caviar, un produit spécifique des femelles. Une équipe internationale de recherche menée par le Leibniz-Institute of Freshwater Ecology and Inland Fisheries en Allemagne, en partenariat en France avec INRAE, le SYSAAF*, et deux entreprises privées, l’Esturgeonnière et SCEA Sturgeon, vient de découvrir une séquence d’ADN spécifique du génome des esturgeons de sexe femelle. Cette séquence est retrouvée chez les femelles de nombreuses espèces d’esturgeons. Son origine remonte à un ancêtre commun à ces espèces, il y a plus de 180 millions d’années. Cette découverte constitue une avancée majeure en biologie évolutive. Elle ouvre aussi de nouvelles perspectives sur la compréhension de la détermination du sexe des esturgeons et son contrôle en élevage.

Une collaboration internationale coordonnée par INRAE, le CNRS et l’Université Paris-Saclay montre pour la première fois chez un vertébré qu’un chromosome non-essentiel, appelé chromosome B, détermine le sexe des poissons cavernicoles de Pachón, une espèce qui sert de modèle d’étude pour l’évolution en milieu souterrain. Ces résultats, publiés le 7 septembre dans la revue Current Biology, décrivent un nouveau système de détermination du sexe chez les poissons, un apport majeur en biologie évolutive.

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