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Le projet EggPreserve a pour objectif d’identifier les constituants du fluide ovarien qui lui confèrent la propriété unique de préserver la capacité des œufs à être fécondés pendant plusieurs semaines après l’ovulation. Cette caractéristique qui n’est observée que chez les truites et les saumons laisse suspecter des mécanismes bien spécifiques à ces espèces qui auraient été mis en place au cours de l’évolution.

En partenariat avec la plateforme protéomique de Biogenouest, les chercheurs viseront à identifier puis caractériser les gènes et protéines responsables de cette propriété biologique remarquable. A terme, l’objectif serait de développer un fluide ovarien synthétique qui pourrait être utilisé pour le transport ou le stockage des oeufs de poisson.

Ce projet d’un budget de plus de 300 000 euros mobilisera une dizaine de personnes du laboratoire de physiologie et génomique des poissons de l’INRA de Rennes.